Envoyez une lettre pour améliorer le bien-être des animaux de ferme

Au Canada, un nombre inacceptable d'animaux de ferme sont maintenus dans des cages ou des stalles si exigus qu'ils ne peuvent à peine se retourner ou même bouger, les volailles elles, ne peuvent pas débattre de leurs ailes. Traiter les animaux de cette façon est cruelle, et les coûts pour la santé humaine, l'environnement et les communautés rurales sont ignorés.

 

Agriculture et Agroalimentaire Canada vous invitent à commenter sur Cultivons l'avenir 2, c'est leur cadre de politique proposé qui va définir l'avenir de l'agriculture dans notre pays. Malheureusement, ils ignorent encore l'impact très grave des pratiques agricoles actuelles sur les animaux, votre santé et la planète.

 

Donnez votre voix pour les animaux de ferme en envoyant une lettre dès maintenant. Vous devez faire comprendre à votre gouvernement que vous appuyez seulement les politiques qui encouragent des pratiques agricoles plus éthiques et durables. Les commentaires sont dus pour le 30 juin 2011, s'il vous plaît, envoyez votre lettre aujourd'hui même.  

Des milliards d'animaux de ferme sont gardés derrière des portes closes dans des fermes commerciales. Souvent enfermés dans des cages ou stalles au nom de l'efficacité, on les force à grandir trop vite et on pousse les limites physiques pour qu’ils produisent plus de viande, de lait ou d'œufs. À la fin de leur courte vie, des millions d'animaux de ferme sont transportés sur de longues distances, dans de mauvaises conditions, simplement pour être abattus.

Le Canada permet que les animaux de ferme soient transportés pendant de longs voyages sans alimentation, ni eau ni repos. Affamés et assoiffés, tassés dans des camions trop petits, forcés de s'étendre ou de rester debout dans leurs excréments par des températures élevés, ils souffrent beaucoup. Le fait que des millions d'animaux arrivent dans les abattoirs morts, malades et blessés ne devraient pas nous surprendre.

Les règlements de la Loi sur la santé des animaux permettent de transporter les chevaux, les porcs et les volailles pendant 36 heures sans nourriture, eau et sans devoir les décharger pour les laisser se reposer. Pour les bovins, les moutons et les chèvres, la limite est de 52 heures. Pour les millions d'animaux qui sont exportés chaque année, l'horloge est remise à zéro lorsqu'ils traversent les frontières nationales et un nouveau voyage commence en fonction des lois en vigueur dans le pays d'importation.

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